Sardaigne
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Sardaigne

La Sardaigne est une ile d’une superficie de 24.090 km² qui constitue une région autonome d’Italie.

Elle est située au large de la côte ouest du pays, dans la partie Tyrrhénienne de la Méditerranée, à quelques encablures de la Corse et juste en face de la Tunisie. Elle est autonome depuis 1948 et son chef-lieu est la ville de Cagliari.

Son relief présent des collines, des montagnes, dont le Gennargentu, au centre de l’ile et qui culmine à 1834 m, plus au sud se trouvent les monts Linas et du Sulcis. Elle abrite aussi une vaste plaine fluviale celle du Campidano, traversée par le Flumendosa et le Tirso. Son littoral est fait de longues plages et de criques plus intimistes, aux falaises tombant abruptement dans la mer.

L’ensemble est balayé par un climat assez doux, et il n’est pas rare que le mistral y souffle pour rafraichir les grosses chaleurs estivales. Sa population est de 1.662.045 habitants, avec une densité de 69 individus au km².

La démographie est concentrée dans les villes du littoral tandis que l’intérieur du pays, assez reculé, a conservé son caractère sauvage. Hormis la capitale, les principales villes de Sardaigne sont Oristano, Sassari, Iglesias, Nuoro, la plus enclavée.

L’ile a été habitée par une civilisation inconnue il y a des millions d’années si l’on en croit certains vestiges trouvés comme le nuraghe, cette construction en pierre qui formait une tour.

L’histoire de la Sardaigne est étroitement liée à ses richesses minières, et notamment le plomb et l’argent qui attirèrent ici l’Empire Romain, et les quantités extraites à l’époque semblent véritablement colossales. Il y avait également du charbon, du zinc, exploités jusqu’au déclin industriel et à l’épuisement des sols. Il reste encore aujourd’hui l’empreinte de ces villages de mineurs qui jalonnèrent le pays jadis, qui permettent d’imaginer les conditions de vie souvent extrêmement difficiles de ceux qui y vivaient alors. Au Moyen Âge le développement de la Sardaigne se distingue toujours de celui du continent, isolée des conquêtes byzantines, elle se hiérarchise toute seule et s’organise du mieux qu’elle le peut. Elle sera même dirigée par une reine, Eleonora d’Arborea, en 1392. Après avoir subi des rattachements divers, à l’empire Austro-hongrois, à l’Espagne, à la Maison de Savoie, elle est intégrée au Royaume d’Italie, lorsqu’il est proclamé en 1861.

Après les deux conflits mondiaux, la poussée indépendantiste est rassurée par le statut autonome qu’elle obtient en 1948. Depuis, elle a su tirer parti de ses atouts et de son ensoleillement pour devenir une région touristique très prisée par les Européens.

Elle offre un regard unique sur les civilisations anciennes et les royaumes de méditerranée, grâce aux sites archéologiques qu’elle a conservés, mais aussi sur les activités plus récentes, et notamment celles des anciennes mines, dont certaines installations sont encore parfaitement intactes. Sont ajoutés à ceci un sens inné de la culture, un patrimoine architectural intéressant, une nature magnifique, alternant paysages maritimes et reliefs plus montagneux, une bonne dose de modernisme, une convivialité à l’Italienne, avec tout ce que cela comporte de festivités et de gastronomie.

Autant de critères qui font de la Sardaigne une destination de choix.

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